Le projet Pari Vélo

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dimanche 28 juin 2015

Nord-ouest grec

Retour en Grece, Xanthi

Apres une grosse averse a la frontiere Greco-bulgare, me voici en train de secher sur la place centrale de Xanthi. Jolie ville etudiante avec son lot de vieux batiments a architecture balkane. Je suis heberge par Rodoula avec un autre cyclo-aventurier, Lawson, qui lui voyage d'ouest en est en ouest en suivant l'axe historique de la Via Eglatia, dont je parlais precedemment.

Route en plaine jusqu'a Kavala, mais ligne droite un peu ennuyeuse. Avec la chaleur et la fatigue, il est difficle de differencier les bouts de pneu, les branches et les serpents ecrases sur le bitume. Ville pittoresque avec son acqueduc romain, son chateau, perche sur la colline qui plonge dans la mer Egee. La ville est dotee de velos en libre service, mais je n'en vois aucun en train de circuler.

Belle route cotiere jusqu'a Asprovalta. Au loin, l'ile de Thasos. Je m'arrete pour observer les reflets bleu turquoise en contre-bas. Soudain je distingue d'etranges taches noires, une bande de dauphins! Plus loin, je me retrouve nez a nez avec un gigantesque lion romain (petrifie).

Mecanique : tout semble paisible, quand soudain : "Gling", premier rayon casse du voyage! J'etablis un campement pres d'Asprovalta (ville frequentee par des touristes bulgares, roumains, serbes et macedoniens). J'en repars bien repose mais avec un gros clou plante dans la roue avant. Je le retire, mais etonnamment, pas de crevaison.

Dernier jour avant d'atteindre Thessalonique et Kalamaria. Cafe : la serveuse qui parle un peu anglais me demande : "For here or together?"! Je lui reponds : "For here, please!". Je remonte la vallee en longeant le lac Volvi. Un raccourci sur la carte... Ca monte dur! L'ascension de 500 m me permet de couper par le village de ... Panorama! Je decouvre enfin Thessalonique, sa mer, sa tour "blanche", les vestiges byzantins, romains, ottomans et ses etudiants insoucieux de leurs examens. Je retrouve mon hote greco-turc Ahmet a Kalamaria, accompagne de ses amis turcs Bahadir et Turgut. George, velociste local, remet mon velo en etat. Merci, cher ami! Le velo est pret a affronter les +/- 2500-2600 km restants. En ville, je rencontre Milan, serbe de 33 ans, doctorant en Belgique, accompagnes de ses 3 enfants. Il voyage a velo jusqu'en Crete, avec un enfant a l'avant du velo, un autre installe sur le porte-bagage, et le petit dernier dans la remorque!

Le pari vélo - Entretien avec George Dimarelos, élu aux Transports et aux Mobilités, mairie de Thessalonique.

Lorsque j'arrive, j'apercois un cameraman et une journaliste, qui me demandent de decrire rapidement mon projet pour la chaine de TV locale! George prend egalement la parole. Nous nous rendons ensuite dans la salle du conseil municipal pour parler transports et velo. Cela me rappelle mon arrivee a Florianopolis au Bresil lors de mon precedent projet ("El gran viaje sustentable", BiciActivistas), realise avec mon ami Julian fin 2012, car nous avions ete interviewes sur le champ par Diario Catarinense.

George est le conseiller municipal charge des transports. Il m'explique que Thessalonique a pris beaucoup de retard quant a la promotion des modes de transport doux. Il souhaite qu'un plan soit developpe pour la ville d'ici la fin de leur mandat. En effet, la ville manque d'infrastructures velo. Je n'ai repere qu'un seul axe majeur, le long de la promenade et du port.

Une etude de transport est en cours. L'equipe de George a pour objectif de renforcer les pistes cyclables qui sont frequentees (les separer physiquement des voies automobiles). Thessalonique fait partie du programme URBACT (urbact.eu), qui aide les municipalites a trouver des solutions concretes et efficaces pour le developpement durable de leur territoire. La ville est egalement membre de 100 resilient cities (http://www.100resilientcities.org), avec le support de la fondation Rockefeller. George a pour projet de reunir tous les acteurs concernes pour etablir un plan de mobilites douces d'ici deux ans. Il va reunir des specialistes, les autorites locales des villes adjacentes, Thessbike (delegation de service public pour la location de velos en libre service : http://www.thessbike.gr) et les entreprises privees de coursiers a velo. Il souhaite que les travaux pour le reseau d'infrastructures cyclistes soient lances d'ici 2019.

Concernant le transport automobile, les problemes recurrents sont le stationnement illegal et les arrets en double file. La crise grecque de 2010 a cause une forte diminution des ressources pour la police municipale et ils manquent donc d'agents pour dresser les contraventions. La ville fait face a d'autres defis : la construction du metro a pris du retard avec les fouilles archeologiques en cours. Les operations de maintenance urgentes prennent le dessus sur la creation de nouveaux equipements. Enfin, les grands axes de la ville sont sous la responsabilite du gouvernement central, pour lequel l'amenagement d'infrastructures cyclistes n'est pas une priorite.

Donc,

Deux journees tres agreables et interessantes a Thessalonique. C'est reparti, direction Edessa. De longues files d'attentes devant les guichets de banque, partout. Une longue (auto)route toute droite pour commencer. Au loin, les montagnes qui me conduiront en Macedoine. Pause a Giannista puis arrivee a Edessa, perchee sur un plateau. Mon hote Amyntas me fait decouvrir sa ville, tranquille et paisible, sauf a l'abord de la majestueuse cascade de 70 metres. Nous regardons les informations pour savoir ce qu'il adviendra de la Grece en Europe. Un referundum aura lieu la semaine prochaine. Je continue l'ascension vers Arnissa et son lac aujourd'hui, puis je rejoindrai Bitola en Macedoine demain!

A bientot,

Nicolas


Xanthi : meeting with Rodoula and Lawson who does the opposite trip


Kavala


Lakes between Asprovalta and Thessaloniki


Last 500m hill before reaching Kalamaria


Bike share system in Kavala


Kavala


A nail found in the tyre, but no puncture!


1st broken spoke of the trip


Bye bye Egean sea


Ready to jump, downhill session?


Bikelane on Thessaloniki promenade


Le Pari Velo : metting with George Dimarelos at Thessaloniki city hall and local TV journalists


Thessaloniki 


On the way to Giannitsa


Arrived at Edessa, back to the mountains

dimanche 21 juin 2015

BULGRECE

 
Frontière Turco-grecque, 1ers jours en Grèce et incursion bulgare

Soirée sympa avec Onur et ses colocataires à Kesan. Derniers kms avant la Grèce. Je choisis les plus petites routes pour traverser encore quelques villages turcs. On s’affaire dans les champs. Une longue ligne droite au niveau de la frontière, et personne sur la route. Un douanier grec de bonne humeur, et me voici de retour en Union Européenne. Coté grec, c’est vide. Un seul village, Feres, avant d’atteindre Alexandroupoli. Mon hôte Vladimir me donne rdv au 'phare d’Aleeeexandrou'. J’y trouve un autre voyageur à vélo, blond, anglais, qui se trouvait à notre point de rencontre par hasard. Il se rend en Chine. Malgré un gros orage, nous sortons et commandons 5kg de viande, servie sur une feuille de papier et posée au centre de la tablée, suivie de raki local. Le lendemain, pause méritée. Vladimir me fait découvrir sa ville à vélo et me fait une chouette démonstration de ses talents de rappeur.

Je longe la côte et je trouve un chemin de terre qui escalade la coline, vue imprenable sur la mer Egée. Je rejoins la route et je croise Paul, participant du “Sun Trip 2015”, équipé de son vélo à panneaux solaires (thesuntrip.com). Villages minuscules, dotés de petites mosquées, jusqu’à Komotini. Conditions idéales de voyage, je suis l’ancienne voie romaine Via Egnatia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Via_Egnatia). J'aperçois au loin les montagnes derrière lesquelles se cache la Bulgarie. Un camion de tomates fraiches me double. Quelques unes de ces perles rouges tombent sur la voie, j’en rince une avant de la croquer à pleines dents. Je rencontre mon hôte Polina qui m’explique l’histoire de Komotini, ses subtilités architecturales, la cohabitation entre communautés chrétienne orthodoxe et musulmane.

Je retrouve les montagnes pour une petite excursion bulgare. Je franchis le col faisant office de frontière. Je file vers Kirkovo. Une tortue a voulu passer la 5e et s’est égarée sur la route nationale. Je la dépose dans l’herbe pour qu’elle reprenne un chemin plus sûr. Encore un serpent sur la route (plus nombreux en Europe qu’en Asie semble-t-il). Alors que je le croyais mort, il se dresse à mon passage. Peur bleue de deux secondes. Je m’arrête pour discuter avec un papy agriculteur. Il me parle (sans doute) de ses animaux, de sa ferme, je n’ai pas compris un mot! Je traverse de nouveaux petits villages et je me sens déjà loin de la Grèce, bien qu’elle ne se trouve qu’à 30km. J’apprécie l’odeur des pins, je nage dans le vert.

J’arrive à Zlatogad où m’attend Anton, mon hôte, ouvert et généreux. J’enfile un pull pour la première fois depuis le mois de mars, le temps est menaçant. Anton me montre quelques vieux bâtiments (qui me font penser a la suisse), situés derrière les immeubles de logements sociaux de type soviétique, et je croise quelques Ladas. Il me fait prendre plus de 50 photos de sa ville, avant de m'inviter à diner (nous mangeons pour quatre). Très gai : des affiches commémorant l’anniversaire de la disparition des habitants sont disposées dans le centre-ville, accrochées aux arbres et aux lampadaires. Petit dej, Anton me propose de tester un dernier plat local, une soupe de tripes ! J’ai beaucoup apprécié ce mini séjour bulgare.

Une nouvelle ascension pour retourner coté grec. Je distingue la route qui m’attend, de l’autre coté de la vallée, malgré un brouillard épais. Deux ados bulgares font du stop, perdus dans la montagne. Ils ont été déposés ici par un conducteur, alors qu’il souhaitaient atteindre la mer, coté grec. Dans les villages, des femmes vêtues de noir me font penser à un gang de sorcières. Je m’arrête à Echinos. Les hommes discutent calmement, mais à première vue, rien à boire ou à manger. Je demande si je peux prendre un café.  Un homme s’adresse à moi en allemand, et je comprends vite que… c’est Ramadan, d’ou l’absence de consommations sur les tables ! Grosse averse d’eau froide, je suis trempé jusqu’aux os et je trouve refuge à Smirthi. Xanthi ce soir!

La chaine de cadeaux : j’offre t-shirt et gilet fluo à Vladimir, qui m’offre une montre/guitare. Je l’ai ensuite offerte à Polina, musicienne.

Le Pari Vélo : de bonnes pistes cyclables dans le centre-ville d’Alexandroupoli et de Komotini, villes peuplées d’étudiants. Des vélos en libre service à Komotini! Quelques rares papys à velo dans les village grecs et bulgares.
 

 
 
derniers villages turcs
 


 
pistes cyclables à Alexandroupoli
 


Mer Egee
 


Paul, the Sun Trip 2015
 


VLS de Komotini
 

 


Bulgarie
 

 

 


Zlatograd avec Anton
 

 


Nouvelle frontière, retour en Grèce
 

Café à Echinos

A bientôt!

Nicolas

lundi 15 juin 2015

Bısıklet Festıvlı to Marmara sea - Turkey






Le Pari Vélo à Istanbul :


Je retourne sur mes pas pour assister à l’Istanbul Bisiklet Festıvalı, le Festival international de vélo d'Istanbul, organisé par l'association http://bisikletliler.org créée en 2008. Mis à part les festivaliers, je n’ai pas vu de cyclistes à Istanbul, sauf le long de la côte (piste cyclable en site propre destinée au cyclisme de loisir). J’ai également observé quelques personnes ramassant des objets recyclables avec leurs vélos (comme en Inde, par exemple). Le vélo est donc très peu utilisé mais il semble que les mentalités changent petit à petit. L’objectif principal du festival est de promouvoir le vélo comme mode de transport en améliorant les infrastructures cyclistes et en permettant l'ıntégraiıon avec les autres modes de transport.


Voici la page facebook de l’association : https://www.facebook.com/bisikletlilerdernegi


Je suis impressionné par l'organisation : ambulances, cortège de vélos escorté par la police, nourriture et camping gratuits pour les festivaliers, concerts, débats. Bısıkletlıler compte désormais plus de 50 groupes constitués dans les villes turques. Je retrouve les organisateurs du festival (dont Murat qui a représenté la Turquie au Forum Vélocity 2015 à Nantes la semaine dernière - http://www.velo-city2015.com). Je rencontre un homme de 83 ans, ancien champion cycliste de Turquie. Nous échangeons quelques mots en français. Je discute également avec un super papy de 88 ans qui a participé aux balades à vélo des festivaliers dont celle de 60 km. Il milite activement pour que le vélo soit accessible à tous, et en particulier pour que les enfants puissent se rendre à vélo à l'école.
Lors de la 1ere sortie, nous rejoignons la mairie de quartier pour la cérémonie d'ouverture. En tête de cortège, le maire enfourche un vélo pendant environ 3 km avant de s’arrêter soudainement et de rejoindre sa voiture aux vitres teintées. Nous freinons et deux cyclistes équipés de pédales automatiques  s'effondrent. Le lendemain, une grande balade à vélo nous permet d'atteindre le Bosphore et le pont reliant l'Asie à l'Europe.
 
La suite de l'aventure :


Les jours sont plus longs puisque je me suis éloigné de l'équateur. J’ai plus de temps pour trouver un hébergement le soir et je peux gérer mon effort différemment, la chaleur étant moins pesante. Je retrouve la barrière de la langue : en Malaisie, à Singapour et en Inde, il était très facile de communiquer en anglais, ce qui n’est pas le cas en Turquie. Ici on se salue en se penchant vers son acolyte en se touchant le front, à gauche puis à droite.
Je sors d'Istanbul en évitant le plus possible l'horrible D100. Je mets une journée à sortir de ce monstre urbain. Je passe Sılıvrı, je longe la mer de Marmara et je cherche un endroit pour camper. Dans un café, un papy me demande si j’ai étudié à la Sorbonne! Après une petite discussion, il fait un geste amical de grand-père en posant sa main sur moi. Plus tard, on s’adresse immédiatement à moi en allemand. J’utilise un allemand rouillé et approximatif pour négocier et planter ma tente à petit prix. Une famille qui ne parle que turc m’invite pour le thé (çaı). Une rencontre authentique en bricolant avec quelques mots transparents et en utilisant une langue internationale ... celle du football : Fenerbace, Galatasaraı ! J'offre une petite fleur à leur fille (celle reçue en Inde). Elle l’attrape et s'enfuit en courant sans dire un mot.


Route désagreable jusqu’à Tekırdag. Il s’y tient le festival des cerises avec le plein d’activités. J’y rencontre Tunç, qui me fait découvrir les spécialités de sa ville d’adoption. Tunç a lui aussi créé un festival de vélo dans sa ville d’origine, Bartın, où le vélo est encore perçu comme un simple jouet d’enfant. Il esperait changer les mentalitéss et promouvoir le vélo sous toutes ses formes. Nous nous rendons avec sa petite famille au centre-ville. Depuis le toit du camion de pompiers de ses collègues, nous avons une vue imprenable sur le concert du soir.
Enfin une belle étape loin du bruit et de la pollution. Je rejoins Sarkoy par la route côtière, donnant sur la mer de Marmara. Je m’arrête dans un petit village. Je sirote un çaı avec des papys et l’un d’entre eux s’adresse à moi en allemand, une nouvelle occasion de sortir quelques Satze bıen rouillées. Le soir, je rencontre mon hôte Mustafa Veıs, vendeur de glaces à Sarkoy (www.veisdondurma.com). Je m’attendais à un papy rondouillard mais il s’agit en fait d’un homme dynamique, la quarantaine. Il parle peu anglais mais m’explique qu’il dévore une vingtaine de boules de glaces par jour. A ses cotés, un homme bien habillé avec une montre brillante, des lunettes de soleil teintées et une calculatrice, c’est le fournisseur de chocolat. Très sportif, Mustafa est également prof de Crossfit. Il m’annonce ensuite qu’il est joueur de tennis de table! Il me fait visiter sa fabrique de glaces maison. Plus tard, nous nous armons de raquettes et il appelle son ami, le champion local. J’ai quelques bons restes et le champion ne digérera pas sa défaite. Nous nous rassemblons autour d’une énième glace. Super soirée avec les habitants de Sarkoy.
 
Ca monte! Je quitte la mer de Marmara direction la mer Egée. Grosse chaleur et une dernière colline de 400 mètres. Je me retourne et j’aperçois un camion qui ralentit à mes cotés. La cote l’empêche de dépasser les 20 km/h. Le chauffeur me fait un grand sourire et m’invite à m’accrocher . Je réalise donc mon premier Bumper Hitching sur 4 km et 300 m de dénivelé. J’atteins Kesan assez rapidement, où je fais la connaissance d’Onur. Demaın, dernière matinée en Turquie avant de découvrir le Yunanistan (la Grèce) et la Bulgarie à vélo!
 
La chaîne de cadeaux : j’offre à Tunç le gilet fluo et le t-shirt du festival de vélo d’Istanbul, ainsi que le petit prince en turc (offert par Berkay). J’ai du refuser sa belle tasse vélo, trop lourde, mais j’ai encore des surprises dans ma hotte pour mes prochains hôtes.
 
Voici quelques photos de Delhi à Istanbul : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1682610848635554.1073741835.1514380122125295&type=1&l=536676c2b5
 
A bientôt!


Nıcolas







Festıval de velo d'Istambul









Le Bosphore







Sur la route, le long de la mer de Marmara









jeudi 11 juin 2015

Delhi to Istanbul

De l'Asie à l'Europe



Quelques mots sur ces dernıers jours...



Delhi : un marchand de lassis assez populaire... Je me lance et je tente une nouvelle fois la skeet food locale. On n’est jamais sûr a 100% mais ça fait partie de l'aventure. Grosse chaleur, 42 degrés. Je me rends dans un immense temple hindou. Je me fais dévorer par une créature mystérieuse. Je continue l'exploration urbaine à pied malgré les propositions nombreuses de chauffeurs d'auto-rickshaws. J'aperçois un vélo charge de cartons, version indienne de l'association Carton Plein de Paris. Je visite le mémorial de Gandhi et la tombe de Safdarjung. Avant-dernière soirée en Inde en compagnie de Jesim et de sa famille. Nous parlons voyages à vélo et il me raconte son aventure Inde - France réalisée en 1995.



La chaine de cadeaux : je lui offre la sonnette dégotée à Agra ainsi que le masque "Totobobo" que m'avait donné Francis à Singapour. Sa fılle m'offre une petite fleur en plastique fabriquée de ses mains. Dernière exploration de Delhi, en direction de quelques marchés et de Nehru place, le temple du Lotus. Le soir, Jesim nous emmène dans un resto avec cuisine d'Inde du sud, sa région d'origine. Je reprends ensuite le chemin de l'aéroport pour la dernière fois, franchissant ainsi (très facilement) le Pakistan et l'İran.



Istambul : 20 degrés de moins, très agréable! Je remonte mon vélo (une clé plate casse alors que j'installe les pédales) et je reprends la route. Je me sens immédiatement en Europe. Sans vouloir être négatif concernant l'Asie : la circulation est plus calme, les habitants semblent prendre leur temps, tout me parait très propre. Vingt minutes plus tard, j'atteins la Méditerranée. De l'herbe bien verte, une piste cyclable, les mouettes, on respire! Je rencontre par hasard les organisateurs du Festival International du Vélo d'Istambul, auquel je vais me rendre ces prochains jours! La chaine de cadeaux : ils m'offrent un gilet fluo floqué du logo de leur association. Je me rends chez mon hôte Warmshowers, à 20km de là. Cette fois-ci, impossible d'éviter les grands axes routiers. Berkay travaille comme éditeur dans une libraire d'Istambul. Il m'offre le Petit Prince en turc. Je lui offre un ouvrage australien et ... le fameux gilet jaune (la chaine de cadeaux)! Son coloc policier / fan de foot débarque, vêtu d'un short à fleurs, de chaussons à cœurs et armé d'un aspirateur bruyant qui met un terme à notre discussion. Ce dernier m'offrira une lampe arrière pour mon vélo, très utile. Cet appartement est très agréable (tente installée sur le balcon). Nous préparons un apéritif kurde puis je m'écroule de sommeil.



Le lendemain, nous quittons le Berkay et prenons le Métrobus direction le centre-vılle. Je retrouve des petits coins d'Istambul que j'apprécie. J'arrive dans un quartier où l'on vend des outils. Je demande une clé plate de 15 mm et on me tend un objet d'environ 1,50 mètre ! J'erre tranquillement entre les marchés et les mosquées. Tout me parait propre et bien organisé, même dans le bazar. Je rencontre un voyageur à vélo parti du Costa Rica il y a 2 ans. Je l'invite donc au festival! Je retrouve Berkay dans sa librairie pour retourner à Avcilar.



Je me rends maintenant au Festival International du Vélo d'Istanbul. J'espère y faire des rencontres intéressantes pour Le Pari Vélo! Je roulerai ensuite environ 4 jours jusqu'a la frontière grecque!



A bientôt !



Nıcolas





Delhi, sieste pour tout le monde!


Lassi, Delhi


Couture dans la rue


Recyclage carton, Delhi


Temple Hındou, Delhi


Delhi


Delhi metro, un Token


Masque Totobobo et sonnette d'Agra (chaıne de cadeaux)


Les fılles de Jesım


Jesım's famıly


Cle plate cassee, danger! Arrıvee a Istanbul


Assocıatıon organısatrıce du Festıval Internatıonal du Velo d'Istambul


Le Petıt Prınce Turc


Metrobus, Istambul


Berkay, ses chats, sa lıbraırıe


Istambul




Voyageur a velo du Costa Rıca


Le festıval !


Lost ın translatıon ! On me remet une cle plate enorme!


Blue Mosk