Le projet Pari Vélo

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dimanche 29 mars 2015

Photos - last days in Tokushima prefecture


Route 31, Tokushima prefecture


Stamps for the Pilgrims of the 88 temples - Henro


Bike lane, Tokushima


Great Ishida family, Matsushige


Hanami in Wakayama


Mount Koya, Okunoin

:]

Photos Shikoku and Temple

Atmosphere at the temples of Shikoku : listen!


My great friend Masashi and presents - La Chaine de cadeaux - !


Naruto


Ofuro, bath in temple number 2 - Henro - Naruto - Shikoku


Morning ceremony, temple number 2 - Henro - Naruto - Shikoku


Pilgrims sticks - temple number 2 - Henro - Naruto - Shikoku

;)

Photos Shodoshima to Shikoku


Shodoshima


Sumo who won Osaka tournament


Bicycle delivery in Takamatsu


Yoshi's great children in Takamatsu


Feast, thanks to the Chef!

:)

Le Pari Velo - Japon - semaines 3 et 4 - Mars 2015 (francais)



Le Pari Vélo - Japon - semaines 3 et 4 - Mars 2015

Bonjour à tous!

Que de choses à raconter! Je vais essayer de faire court, avec quelques anecdotes. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont rendu mon périple passionnant de Kyoto à Wakayama en passant par Hyogo, Shodoshima et Shikoku.

Je quitte donc Kyoto chargé de petits cadeaux, après avoir rencontré les Bike Messengers de Kyoto, dans le cadre du Pari Vélo.

Une longue journée pour sortir de Kyoto et retrouver l'Inaka (la campagne japonaise). Un col à franchir et je sors enfin de la ville. Même si j'ai parcouru Kyoto à vélo avec les Messengers, je reprends gout à propulser mon vélo chargé de ses bagages (manque de dopamine, d'adrénaline ?). Je traverse des champs, la ville de Sasayama et j'atteins la petite ville de Kaibara. Je rencontre Nate, jeune américain, écolo, très cool, assistant d'anglais dans les écoles locales. Le lendemain, grosse pluie, je me promène donc à pied en direction de l'arbre millénaire formant un pont naturel. Les enfants du village me dévisagent, un nouveau Gaijin au village (étranger)! Le soir, Nate me propose de diner avec les ALT du coin (assistant language teachers) et leur supérieur japonais, qui a travaillé au lycée Konan de Saint Cyr sur Loire dans le passé.

Je file vers l'ouest dans la campagne. Une dernière montée interminable, 2 petits virages en épingle à cheveux sur ma carte, mais une vingtaine en réalité! Enfin la descente, j'ai la sensation de voler, heureux comme un "bouncing llama" (youtube). Fin d'après midi : j'arrive à Ichinomiya. Je rencontre des habitants au bord de la route. Je leur demande s'ils connaissent un endroit où planter la tente. La dame me passe sa fille au téléphone, qui fera office d'interprète. Quelques minutes plus tard, la famille Kobayashi m'offre un toit pour la nuit ! Nous irons récolter les Shiitake du jardin (champignons), nous gouterons aux Ishiyakiimo (marchand ambulant de patates douces passées au four) et nous irons à l'Onsen du coin. Un grand repas avec toute la famille s'annonce : Okonomiyaki, lucky me! Je repars reconnaissant, et chargé des fameux Shiitake.

Route vers l'ouest, puis vers le sud pour retrouver la côte. Je choisis les plus petites routes sur la carte et je me retrouve quasi seul. J'entre dans un village et je m'arrête quand j'aperçois les papys jouant au Gate Ball (sorte de croquet). J'arrive à Bizen, où je rencontre Victor, mexicain, également enseignant d'anglais, qui sera mon hôte ce soir (je lui offre les Shiitake).

Nous passons la soirée à Okayama et nous nous transformons l'un et l'autre en moulin à paroles! Il m'offre un porte clefs "Chihuahua", sa région d'origine.

J'arrive à Hinase. Une fois les Ramens du jour engloutis, ferry pour l'ile de Shodoshima, vide à cette époque et magnifique (à recommander à tous les cyclistes et aventuriers). Je trouve où planter la tente dans le micro village de Fujisaki (du même nom que mon vieil ami Kenji!). Un Onsen à 1 km de la tombe à pic : de quoi se délasser et se réchauffer avant d'affronter les Doobutsu qui rodent peut-être, me dit-on (animaux).

Lever du soleil sur la baie devant moi, comme dans la pub pour la Chicorée Ricoré. Tour de l'ile coté est, seul. Soudain, des barrières et les casques d'ouvriers posés dans un coin. Cela explique les symboles rouges 15 km plus tôt! Je traverse discrètement et rapidement la zone de travaux en soulevant mon vélo, et hop, je continue jusqu'au phare à la pointe sud de l'ile. Il fait faim. Ouf, un restau ouvert dans le village suivant. Le sumo vainqueur la veille du tournoi d'Osaka est en première page des journaux. Je prends le ferry pour Takamatsu, ville jumelée avec Tours, et j'atteins ainsi l'ile de Shikoku. Je rencontre mon hôte Yoshi et sa famille, avant de découvrir le festin préparé par Aya.

Le Pari Vélo : j'étudie les infrastructures et la culture vélo dans la ville de Takamatsu. Je rencontre Julia et Yoko de la mairie de Takamatsu qui me donnent des conseils avisés pour mieux connaitre la ville. Je rencontre également Naoko, accompagnée d'un groupe de tourangeaux. J'entre par curiosité dans un internet café ouvert 24/24h, où l'on peut lire des mangas, boire, manger et passer la nuit!

Je visite le Disaster Center (centre des catastrophes - sensibilisation et simulations) avec Yoshi et ses petits. Nous avons pu faire face à un incendie, une tornade, échapper à une maison enfumée et vivre 2 tremblements de terre! Les petits connaissaient les lieux, ils sont désormais parés. Je file vers Marugame où je retrouve Masahi, mon vieil ami japonais du Canada, pour la première fois depuis 7 ans ! Il est désormais marié et tout jeune papa. On avale un bol d'Udon, la spécialité locale, on visite le château, on file à l'Onsen du coin et j'ai encore une fois la chance de déguster un délicieux Sukiyaki!

Je longe la cote nord de Shikoku. Les détours par les petites péninsules valent le coup, avec vue sur les iles de la mer de Harimanada et quelques villages de pécheurs. J`atteins Naruto (ses tourbillons / comme les mangas), puis le temple où je vais passer la nuit ce soir. Il s'agit du 2e des 88 temples du pèlerinage de Shikoku (Henro). A mon arrivée, un moine m'interpelle : "Nico San" (Monsieur Nico), à ma plus grande surprise! Mon nom est inscrit en Kata kana à l'endroit où je dois déposer mes chaussures, mon bâton de pèlerin (oups!) et là où je dois m'asseoir pour dîner! Je visite les lieux et j'observe les rites des pèlerins. Lever à 5h pour aller à la cérémonie du matin (je reste en retrait, ne connaissant pas les Dokyo -prières-). 
Petit déjeuner : soupe aux champignons fermentés, poisson cru et une sorte d'éponge qui se mange. Si, si, c'était bon! Mais ça ne vaut pas une bonne béchamel.

Je décide de faire un bout de ce "pèlerinage" à vélo. Je visite les temples numéro 3, 11, 15, 16, 17, 18, en passant par l'Inaka. Quelques pèlerins sont bel et bien à pied. Mais beaucoup d'entre eux sont en bus (tour organisé), équipés de leur tenue de pèlerins, avec chapeau, bâton, clochette, et Go-shuin-cho (sorte de livre) dans lequel figure les tampons (payant) de chaque temple qu'ils visitent. Un employé de la compagnie de bus porte donc un gros sac rempli des Go-shuin-cho, pour les faire tamponner à chaque temple. Dans un des temples, je vois les moines dessiner minutieusement leur tampon à l'encore de Chine. Je comprends alors pourquoi ce service est payant. Je traverse l'immense zone industrielle et portuaire de Tokushima pour rejoindre la famille Ishida, mes hôtes du soir, à Matsuhige.

Je découvre plein de nouveaux jeux avec les petites Lisa et Shiori, très débrouillardes et curieuses! Nous construisons des objets, jouons aux cartes, fabriquons des couronnes, des châteaux... Yoshi, le père, enfourche mon vélo, trop grand pour lui. Je quitte cette super petite famille pour prendre le ferry en direction de Wakayama. Shikoku, c'est fini. Et dire que c'était l'ile de mon dernier détour.

Je découvre le château de Wakayama et des japonais profitant enfin du Hanami. Ils se retrouvent autour de picnics sous les cerisiers en fleur (les fameux Sakura). Je rencontre Kanu, mon hôte, médecin marathonien germanophile fumeur et cycliste! Nous passons une bonne soirée dans un Yakitoriya (restau de brochettes) et le lendemain nous allons ensemble à Koya San (le mont Koya), super surprise! La pluie a chassé les nombreux touristes et j'apprécie la longue marche dans l'Okunoin avec ses milliers de tombes et ses immenses cèdres japonais. Nous atteignons le Gobyo, mausolée de Kobo Daishi. Retour à Wakayama. Demain, dernière journée à vélo en direction d'Isumisano, puis le lendemain je prendrai la direction de Kansai airport!

Arigato! Thank you so much to all of you who made my stay in Japan unforgetable! Please keep in touch!

Une page se tourne. Prochaine étape, le Vietnam! Je vous embrasse, à bientôt pour de nouvelles aventures!

Nicolas

mardi 24 mars 2015

3e semaine - Japon

L aventure continue ! J ai souvent beaucoup de chance au cours de ce voyage!

Voici quelques photos.

Je publierai bientot le prochain article,

Nicolas


Le petit objet "Fuku" du sanctuaire de Kyoto signifiant "chance".


Le bento prepare par les coursiers a velo de Kyoto, avec "Nico" ecrit en algues (Katakana).


Le logo "Le Pari Velo" cree par mon ancien compagnon de route Julian.


Ishiyakiimo!!! Patates douces cuites, a acheter au marchand ambulant!


Ma famille du soir, rencontree spontanement, m explique quels Shitake (champignons) cueillir pour le repas du soir.


La famille Kobayasan a Ichinomiya!


Inaka (campagne) entre Ichinomiya et Bizen


Okayama castle


Mon hote du soir, Victor, prof d anglais, mexicain, m offre un porte cle fait main a Chihuahua.


Arrivee sur l ile de Shodoshima, a recommander a tous les cyclistes!


Bivouac insulaire !


Ouf! Un Onsen se trouve a proximite du campement, de quoi se delasser.


Le nouveau Sumo champion du tournoi d Osaka.


Arrivee par la mer a Takamatsu, Shikoku, ville jumelee avec Tours.


Je campe a Fujisaki, du meme nom que mon vieil ami Kenji! 

jeudi 19 mars 2015

Le Pari Velo – 1ere quinzaine (début mars 2015) – en français


Quelques anecdotes pour ceux qui seraient intéressés!

-       Le premier jour a velo : depart de chez mon ami Shin a Tokyo en direction du Mont Fuji (lac Yamanaka, au pied du Mont).  C’est parti, enfin, après une longue preparation. La route est la, devant moi : les premiers coups de pedale sont liberateurs. Le velo qui etait un poids jusque la devient mon meilleur ami pour 10 000 km. Quarante km pour sortir de Tokyo (alors que la famille de Shin habite du bon cote de la ville, a l’ouest), puis 40 km de montagne pour rejoindre le lac. Au depart, on annonce un temps mitige, suivi de 4 jours de pluie, de quoi me mettre a l’epreuve! Ca monte dure, je distingue au loin la forme conique de Fujisan, derriere les nuages. Le thermomètre d’une station service indique 2 degres a 14h. Ouf, voici le tunnel qui me permet de redescendre vers le plateau a 982 m d’altitude. Un dernier village, j’entends des cris provenant d’un batiment : « Haaa, hou ! ». Je m’approche pour vérifier que personne ne soit en train de se faire égorger. Je penche la tete, c’est un cours d’art martial dans une sorte de gymnase. Je continue donc ma route et voici le lac et la vue imprenable sur Fujisan. Trop froid pour camper. Je degote avec chance une petite « Minshuku », auberge traditionnelle japonaise bon marche. Je suis le seul client. Pas de salle de bain… L’aubergiste me demande de le suivre. Il m’emmene au O-Furo, le bain de l’auberge. Des petits tabourets pour se laver a fond, puis le grand bain d’eau brulante pour se délasser.

-       Réveil enneigé ! 30 cm ont recouvert toutes les routes et le bord du lac Yamanaka. Comment continuer ma route ? Je trouve un petit bus local qui accepte de me prendre avec mon vélo, apres paiement d’un petit supplément. Je passe le col et je redescends en altitude. C’est reparti. Petite pluie, je m’equipe sous le petit abri d’une entreprise. Un employé me pose quelques questions. On discute en Japan-glish et il m’offre un Bento pour la route (pour mon déjeuner). Je rejoins Numazu puis la péninsule d’Izu, accompagnes de 3 touristes a vélo de Shizuoka. L’un d’entre eux s ‘arrete régulièrement pour boire un café ou fumer ! Je suis charge et lui non mais nous avançons a peu pres a la meme vitesse. Nous nous retrouvons régulièrement, par exemple devant de beaux cerisiers en fleurs (un type de cerisier qui fleurirait plus tot que les autres). Encore trop froid pour camper. Les cyclistes m’aident a trouver une petite Minshuku a Heda, ou je suis bien accueilli. Vue sur le petit port, pyjama traditionnel disponible dans la chambre, équipée d’un futon. Je rencontre quelques pecheurs en me dirigeant vers l’Onsen du village (bain public avec source d’eau chaude naturelle). J’imite les clients de l’Onsen, me frottant vigoureusement avant de rejoindre le bain. Ados, jeunes adultes, vieillards, tout le village semble y aller.

-       Départ de bon matin. La mère de l’aubergiste m’offre au moins 3 kg de mandarines du village. J’accepte avec le sourire ces quelques « kilos » de vitamines a transporter. Belle route côtière jusqu'à Toi, ou je prends un ferry pour Shimizu. Longue route a parcourir le long du Pacifique, mon objectif étant de rejoindre Nara pour les célébrations du 12 mars. Le vent est plutôt clément et il fait bon… pour l’instant ! A Yaizu la route côtière est fermée pour cause d’eboulement. Deux heures pour contourner la montagne en empruntant la route principale. Heureusement les routes japonaises sont très bien équipées avec un trottoir/piste cyclable presque partout, meme dans les tunnels. J’arrive de nuit chez mes hôtes a Omaezaki (mon vélo est equipe d’un bon éclairage, ce qui me permet de circuler en toutes circonstances). Je rencontre les membres de cette famille Nippo-Nigériane, avec deux petits très mignons !

-       Je reprends la route de bon matin en direction de Hamamatsu et Toyohashi. J’essaie d’emprunter la Pacific coast cycling route. Excellente idée ! Mais cette piste cyclable est recouverte de sable et je dois renoncer rapidement. Sur la route, des ouvriers sont en train de construire des montagnes/pyramides artificielles qui servent de refuge en cas de tsunami. Soudain, je distingue au loin une masse jaune qui se deplace lentement : un cyclotoursite equipe de sacoches (jaunes) comme les miennes ! J’accelere pour le rattraper. Paul, australien, la soixantaine, realise son 5e voyage a vélo au Japon. Nous faisons route (pluvieuse) ensemble jusqu'à Toyohashi. Il me donne des « tips » : ou se restaurer, ou trouver du wifi. Je suis heberge par Aaron a Toyohashi, espagnol habitant au Japon depuis 8 ans. Soiree paella !

-       Route vers Irago-Misagi, le bout de la péninsule. 45 km très difficiles, avec fort vent de face. Presque toujours sur le petit plateau-grand pignon. Parfois 30 secondes pour traverser un carrefour ! Les drapeaux publicitaires en bord de route sont de bons indicateurs pour jauger la force du vent. Belle route néanmoins. Je découvre des zones protégées sur les plages pour que les tortues puissent pondre leurs œufs. Apres 4h30 d’effort : « Aucun ferry aujourd’hui, trop de vent » ! What to do ? Je rebrousse chemin et je retourne chez Aaron. « J’ai déconné ou j’ai pas déconné? Bon..ok, j’ai déconné! ». Je n’atteindrai pas Nara le 12 mars, impossible. Soit je fais le tour par la baie de Nagoya (3 jours), soit j’attends que le vent tombe et je retente le ferry…

-       Aaron telephone a la compagnie, les ferries fonctionnent malgré le vent, indomptable. C’est reparti pour les memes 45 km. Je retrouve le staff sympatique du terminal apres l’effort et j’embarque enfin. Ce meme jour, je continue vers Toba, Ise et j’arrive enfin de nuit, epuise, a Matsusaka. Je suis heberge par la famille de Yoshitaka, dont les deux petits voient un étranger pour la première fois. Le lendemain, pause bien méritée. Yoshitaka et moi nettoyons nos vélos, puis allons déjeuner au « all you can eat ». Il m’offre deux petites figurines très Kawai (mignonnes) fabriquées par ses étudiants. On me dit « Daijoobu » (ca va aller !)

-       Je me dirige vers le nord-ouest, en direction de Nara. Une petite ascension, un tunnel et je redescends vers la ville de Iga-Ueno. Je visite le château et la rue des 7 temples, ou je discute avec quelques habitants. Je retrouve Maki sur son lieu de travail. Elle me conduit a Oyamada, dans la maison de ses parents (la famille Ueno, vivant a 15 km de la ville de Ueno !). Ils reçoivent un étranger pour la première fois et me font l’honneur de préparer un Sukiyaki avec des ingrédients frais et locaux. Grand confort grâce a la table basse et a la couverture chauffantes !

-       La mère propose de nous emmener dans le restaurant ou elle travaille. Je deguste les udon, du poulpe fris, des tempura, de l'unagi (anguille) et bien d’autres spécialités locales. Maki et moi allons ensuite visiter Nara, ou des biches circulent librement dans les rues et autour des temples. Une ville chargée d’histoire! Le soir, j’offre une bouteille de Chinon. La mère la place devant leur Obutsudan, pour en faire offrande a leurs ancêtres avant de pouvoir la consommer. La chaine de cadeau continue : on m’offre de l’encens (j aurai la chance d en decouvrir le parfum lors de ma prochaine etape!). Je me lance pour une longue journee en direction de Kyoto. 

- Le Pari Velo (rencontre) : J ai rendez-vous avec les coursiers a vélo Kaze (Kaze Bike Messengers), qui ont d ailleurs propose de m heberger dans leur local! Je me lie d’amitie avec le jeune coursier Fujimura. Je découvre les temples, les différents quartiers et j’emprunte le chemin des philosophes, avec Florent, français qui voyage depuis un an. J’ai du voir une quinzaine d’édifices classes au patrimoine mondial de l’Unesco. Le lendemain, Kenya, homme de 38 ans habillé en tenue cycliste rose et fleurie, me fait découvrir la ville ! On se rend au musée pour voir l’expo temporaire Para Sophia. Je visite Arashiyama a vélo. Le soir venu, je realise qu'il n'y a pas de salle de bain dans les locaux de Kaze. Aucun problème, je trouve un Sento a deux pas (bain public japonais). Je me frotte encore et encore pour imiter mes voisins de tabourets, puis je me plonge dans différents bains a bulles et a jets. Je trempe ma main avant d’y entrer, sait-on jamais… Dans l’un des bains, je sens de l’electricite ! Florent avait raison, ces bains existent bien. Je teste tous les bains du Sento, sauf celui-ci. 

- La chaine de cadeau : avant mon depart, Fujimura m'offre un petit objet provenant du sanctuaire Shimogamo, signifiant "chance", que j'accroche a la selle de mon velo. Au reveil, un Bento est suspendu a mon guidon, prepare par Kenya et sa femme. Ils y ont ecrit "Ni-Ko" en algues decoupees. Un super dejeuner customisé pour la route!

-       Je quitte Kyoto et je retrourne dans la montagne, direction Sasayama pour commencer. Je serai sur l’ile de Shikoku dans une semaine et je pars du Japon dans 2 semaines… La suite bientôt !

Voir les PHOTOS !

 Nicolas






jeudi 12 mars 2015

1st week - le pari velo!

- Le Pari Velo, 1 ere semaine : ecoutez !

- 1 st week : listen to it !


Great Enomoto family, Tokyo

Typical 'mamachari' bikes

Way to Mount Fuji

Yamanaka and Fujisan

Same view the following morning

Rain gear ok

Numazu

Isu

Road friends and sakura

Minshuku pyjamas

Isu

Paul from Australia towards Toyohashi

Chaine de cadeau : Tissu mont Fuji et origami

Finally! Ferries are running

Old School navigation system

Great ferry staff, Iragomisaki

Iragomisaki ferry to Toba

Yoshitaka and family, Matsusaka
 
The adventure is launched!

Nicolas

jeudi 5 mars 2015

Tokyo!



Hamarikyu gardens
 


Tsukiji Fish Market
 


Hakihabara
 


Asakusa
 


Shibuya
 


1st time with the bicyle with Shin

 


Meiji Shrine, Yoyogi park
 


Meeting for Le Pari Velo - Bike Messenger Community place - Asakusabashi
 


Bicycle storage - Yanaka
 


Sukiyaki dinner with the GREAT Enomoto family, thank you!
 


Chaine de cadeau (Le Pari Velo) / 1st present to Shin my friend from London / baseball fan / authentic Yankees sweatshirt / tasting hot Sake
 


bookstores near Hakihabara
 


Smoking areas in Tokyo
 
1) Le Pari Velo

Thanks to Harumi from BFF Tokyo (who I met in NYC in February), I set a meeting with Junichi at Khuns in Asakusabashi. He told me about his experience, the cycling culture in Japan and especially the Tokyo bicycle messengers community. He is a bicycle fan since he became friend with bike messengers and studied for two years in San Francisco where the cycling culture is very developped. He collects rare bike parts, which he sometimes finds in auctions. He cycles daily from Asakusa to Asakusabashi, where he was born and raised. According to him, Tokyo is an easy city to explore on a bike. The bike messengers appeared in the city about 20 years ago and today 5 companies share the market. Being a bike messenger is somewhat Kakkoii, which means `cool,  flash,  awesome`. Some of these cyclists are probably influenced by the US culture, as well as the `ko-hi- culture` (coffee shop culture). Jun tells me that Tokyo messengers respect the red lights, I am now going to check that ;). He opened Khuns for the cycling community to have a place to meet.

Jun also organises rides called `Bridge` since 2010, for free, about 5 times a year. It`s a good way to meet people, explore the city and all its bridges. Apparently there isn`t any critical mass events here, probably because the overall conditions are already great to ride! Jun thinks that the cycling community increases by word of mouth, therefore promoting cycling in the city. He thinks that cyclists are not really aware of the government policies regarding cycling infrastructures. However he mentioned that some projects will be undertaken soon to prepare for the 2020 Olympics.

2) La chaine de cadeau

The first present of the gift chain is a Yankees sweatshirt brought to Shin directly from NYC. Shin is my friend from London who recently moved back to Tokyo. Him and his family hosted me. Thank you so much Shin and please thank your generous and very kind family for me!

I also received a piece of 'Mount Fuji' fabric. It may become the next gift on the chain.

3) Experience + cycling in Tokyo

Cycling is easy, smooth. People of different ages cycle, often sharing the walkways with the pedestrians, but I didn`t see any type of conflict. That`s just the way it is. Bikes are usually locked to themselves, on the street, with a Dutch type lock on the back wheel, as it seems to be very safe everywhere. As soon as you step out of the vibrant neighborhoods,Tokyo is very nice, quiet, made of a multitude of small towns. Everything is super clean and well organised, the bicycle parking are very well equipped, and for 100Y (1 euro) you can park your bike near your Metro Station. It worth it when you see the quality of the infrastructure and service. Shin explained to me what the `Mamachari` bikes were : they are bicycles with 2 baby seats, front and back (or paniers for groceries).

My bicycle survived its trip in the aircraft. Great first stage in Tokyo. Now let`s hit the road, leave Tokyo and go towards lake Yamanaka and mount Fuji tomorrow!

Nicolas