De Lyon à la Sologne
Séjour lyonnais reposant. Je (re)découvre la ville à pied,
direction la Maison du Vélo (www.pignonsurrue.org , malheureusement fermée) et les autres « assos »
vélo, puis le parc de la Tête d’Or. Lyon semble marcher au ralenti. Je croise néanmoins
des étrangers venus étudier le français pour l’été ou participer aux
championnats d’athlétisme senior. Je remarque un bel exemple de mobilier urbain
sur les bords du Rhône : des chaises longues fixes en bois de diverses
formes qui épousent la pente du quai.
Direction Roanne. J’atteins pour la dernière fois de mon
voyage 750 m d’altitude puis je descends vers le département de la Loire. Je
rencontre mes hôtes, Aurélia et sa famille. Comme à chaque fois, nous parlons
voyages, vélo, et voyage à vélo, avant de nous reposer devant un terrifiant
Dracula.
La France se fait plate et très calme. Je longe le chemin de halage du canal latéral à la Loire, puis une voie verte jusqu’en Saône et Loire. J’évite une averse en faisant un arrêt à Digoin, où je suis témoin d’une scène intéressante. Assis en terrasse, j’ai pour voisine une grand-mère qui sirote une menthe à l’eau. Pas loin, la table des « jeunes ». Le père de l’église vient les saluer et fumer une cigarette en leur compagnie. Trois femmes échangent au sujet des fêtes de village organisées dans les environs. Plus loin, un couple de touristes à vélo, un motard tatoué et un vieux monsieur bon vivant qui énumère les produits régionaux qu’il a englouti ces derniers jours. Digoin, un exemple d’interaction et de mixité sociale ? Je continue la route plate direction Diou et un lieu-dit nommé « Chez Dubois » ! Je trouve finalement un champ pour camper à Saint Aubin sur Loire.
Me voilà dans l’Allier. De belles charolaises me regardent passer,
j’en fait autant. A Decize, dans la Nièvre, je dévore un melon en compagnie d’une famille
russe. J’essaie d’éviter un orage mais les nuages vont plus vite que
moi. J’arrive enfin à Nevers où m’accueille Noé. Nous dinons chez David où les convives ont droit à une leçon de valse avant d’aller déguster une « Duchesse
de Bourgogne » dans le pub voisin. Noé me fait découvrir sa ville en me parlant de ses différents projets, de l'histoire et du patrimoine.
Je découvre ensuite les 1ers kilomètres de « la Loire à vélo » que je longe jusqu’à La Charité sur Loire puis Sancerre (en
passant par hasard par le festival du Pouilly fumé). Camping sauvage sur un
banc de sable ligérien. Suivent l’Indre et le Loir et Cher : je traverse les
vignes de Sancerre direction Aubigny sur Nère (où les Stuarts, écossais, ont
construit un château) puis je retrouve ma famille paternelle en Sologne. J’ai
droit à un accueil chaleureux et à un gâteau « vélo ». J’atteindrai
Paris dans 5 jours !
A bientôt!
Nicolas
Le Tour Alternatiba, que j'irai voir à Tours puis Paris
Maison du Vélo de Lyon, malheureusement fermée en ce mois d'août
Retour dans les années 1960 à Roanne, 42
Canal latéral à la Loire (Saône et Loire)
La Loire à vélo, faisant partie de l'Eurovelo 6
Pause au festival du Pouilly fumé
Un curieux compagnon à Tracy sur Loire
Visite de la famille en Sologne !
De belles charolaises
Pouilly fumé
Dernière petite montée
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