Le projet Pari Vélo

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vendredi 31 juillet 2015

De Florence à Nice !

From Florence to Nice !


Dernier jour à Florence. Je trouve une splendide bibliothèque qui me permet d’écrire au calme et au frais. Je visite le musée du Bargello puis je domine une dernière fois la ville depuis le sommet du Duomo.

Time to hit the road again.Plein ouest direction Pise. Quatre grosses journées m’attendent. J’emprunte la route verte et sinueuse qui longe l’Arno, appréciée des cyclistes du coin. Quelques villages sont spécialisés dans la fabrication de porcelaine. Deux gros orages me tombent dessus. Ça rafraîchit mais je dois m’abriter quelque temps dans un café. On parle albanais à la table d'à côté. Je découvre Pise dans l’après-midi. Comme Florence, la ville est truffée de petits trésors. J’erre dans la ville à vélo puis j’atteins la fameuse tour, qui est en fait le clocher d’une immense cathédrale, sur le même site. Pise est également dotée d’un système de vélos en libre-service. 

Je continue vers le nord jusqu'à Viareggio, cité balnéaire, où je rejoins mon hôte du soir Paolo. Il me donne rendez-vous dans un café littéraire où il fête son anniversaire, malgré son départ pour le Pérou quelques heures plus tard. J’ai la chance de rencontrer ses amis et de goûter quelques spécialités du coin.

La route longe ensuite la côte jusqu’à La Spezia, plat et assez monotone. Les plages sont remplies de « Bagnis », sorte de plages privatisées qui louent des chaises-longues. Je rentre ensuite dans les terres et je remonte le cours du Vara, dans une vallée encaissée. J’aperçois au loin des villages médiévaux construits au sommet des collines. Plus loin, je découvre un monument impressionnant, une construction faite de vélos assemblés entre eux, en mémoire des cyclistes tués sur cette route. Ascension du Paso del Bracco. Je trouve un petit endroit pour camper au sommet, avec une belle vue sur la Méditerranée. Une vieille dame me sert un plat local copieux pour une somme modique.

Au petit matin, j’entame une belle descente à la fraiche vers Sestri Levante. Je passe Chiavari, Rapallo (une dernière ascension), j’engloutis une focaccia de Recco puis je file vers Gênes. La ville est très étendue le long du littoral. Je découvre le centre historique,  la maison de Christophe Colomb, ces Palazzi et ces impressionnantes façades peintes. Je découvre les quelques aménagements cyclistes de la ville mais j'y vois peu d’utilisateurs de deux roues non motorisés. Je quitte déjà Gênes et je longe la côte jusqu’à Cogoleto où m’attendent Ila et son mari. Ce couple italo-syrien est plein d’énergie positive. Ils se sont rencontrés sur Couchsurfing puis se sont mariés en mai dernier !

Encore une longue journée le long de la côte. Je passe Savona, Albenga puis je rencontre mon hôte Davide à Diano Maria. Davide est pharmacien, musicien, passionné par Cuba et le Brésil. Nous parlons de nos voyages et il me donne de bons conseils pour le lendemain (piste cyclable, ci-dessous).

Le Pari Vélo : après Imperia, j’emprunte la « Cycling Riviera », excellente piste cyclable en site propre (ancienne voie ferrée longeant la côte) sur 23 km de San Lorenzo al Mare à Ospedaletti, en passant par San Remo. Excellent exemple d’infrastructure vélo de bonne qualité, accessible à tous, avec une signalétique claire, des accès pratiques, des relais cafés, location et réparation de matériel et des points SOS en cas de besoin. Un aménagement qui peut servir d’exemple à d’autres collectivités dans de nombreux pays. Une seule portion de quelques centaines de mètres était encore en travaux mais un itinéraire temporaire a été mis en place.

Je me rends ensuite à Ventimiglia, pour ma dernière pause dans une ville italienne. J’approche de la frontière. Juste après Grimaldi, côté italien, à 300 mètres de la frontière française et donc à proximité de la ville de Menton, se trouvent les migrants en attente d’une solution pour régulariser leur situation. Je discute avec des bénévoles français et allemand qui sont venus donner un coup de main. Un cours de français est en cours. On m’offre à manger et je discute avec Youssef, soudanais, récemment arrivé ici après avoir traversé le Tchad, le Niger, La Libye, pris un bateau pour la Sicile et remonté l’Italie. Il me dit qu’il souhaite atteindre Paris (par Milan ou Marseille), puis se rendre à Calais et espérer rejoindre l’Angleterre. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter, entre autres, le groupe "No Borders".

Je traverse la frontière. Je suis de retour en France 6 mois jour pour jour après mon départ. Je suis de nouveau entouré de touristes et de baigneurs, une toute autre réalité... Je rencontre Rachel et Francis, mes hôtes du soir. C’est agréable de se sentir proche de chez soi, même s’il reste encore 3 semaines de voyage. Tiens, voici Monaco ! Je prends une photo de mon fidèle destrier devant un yacht. Je bois le thé avec la famille princière, puis je continue ma route vers Nice. 

Le Pari Vélo : je découvre Vélobleu, le système de vélos en libre-service de la ville, ainsi qu'un aménagement urbain intéressant sur l’Espace Masséna, avec des jets d’eau, qui fait fureur auprès des petits.

Demain je continue jusqu’à Cannes, puis je me rendrai dans les gorges du Verdon, Die, Valence, Lyon, le Morvan, et enfin Paris. Arrivée prévue aux alentours du 20 août!

A bientôt, 

Nicolas


Florence


 Pise




 Memorial for killed cyclists, between La Spezia and Genoa

 approaching Rapallo

 Genova


 Great "cycling riviera" : 23 km long protected bike lane along the coast 
from S. Lorenzo al Mare to Ospedaletti



 Ventimiglia

 Meeting volunteers and migrants at the French - Italian border 
(near Menton on the italian side)

 Back to France


 I'm guessing I covered more kms with a bike in 6 months
 than this guy with his yacht and his Porshe altogether

 Nice' bike share system


Nice's public space, with fun water springs

 Pise bike share system

 Paso del Bracco, between La Spezia and Genoa

 View from my host's place in Cogoleto

 Cycling Riviera's bike infrastructures and cafe

samedi 25 juillet 2015

Photos : arrivee a Florence (reaching Florence) !

Photos :
Firenze


Quite a lot of cyclists despite the numerous paved roads in the center

Bicycle parking are often full...

Florence by night!











vendredi 24 juillet 2015

Article Italie / Rencontre ''Le Pari Velo'' a Pesaro

Je quitte Ancone pour une petite étape le long de l'Adriatique, le long de la côte ouest cette fois-ci. Je quitte mon camarade Friedrich, qui lui part en direction de Sienne. Longue ligne droite. La côte est moins pittoresque que du coté croate. J'arrive à Senigallia (prononcé Senigal' , ce qui me fait penser au pays africain), où je rencontre mon premier hôte, très italien : Nicola ! Journée reposante dans sa petite ville, où l'on trouve de tout : une vieille ville très italienne (certains bâtiments ont été abimé par le séisme de 1923, et d'autres bombardés lors de la seconde guerre mondiale), un petit port de pêche, de plaisance, une plage remplie de touristes en été. Quelques clichés agréables : j'ai la chance de déguster les pates au pesto préparées par mon hôte, puis d'observer la ville depuis la terrasse, en sirotant un vino rosso vecchio.

Le Pari Vélo : les vélos sont partout à Senigallia. Le soir venu, la ville grouille de jeunes et de moins jeunes qui garent leur vélo à la ''hollandaise'' (stationnés cote à cote, avec la béquille), à l'entrée de la zone piétonne. Les habitants ont l'habitude de se déplacer ainsi : la ''culture vélo'' est bien présente, malgré le manque d'infrastructures vélo.

Je suis une dernière fois le littoral. Je passe par Fano puis j'arrive à Pesaro, qui, parait-il, est connue pour son réseau de pistes cyclables : ''Bicipolitana''. Je visite la mairie puis je rencontre Luca Palombi, employé au département de l'environnement de la ville de Pesaro.  Il connait parfaitement la ville et nous parcourons ensemble certaines ''lignes'' du réseau de pistes cyclables. Le plan a été établi tel un plan de métro avec des lignes, des correspondances, des ''terminus'' et des ''sorties''. Les pistes ne sont pas toutes construites mais le plan est homogène et efficace. La ligne 2 est essentiellement touristique (bord de mer), mais les autres lignes permettent aux habitants de la périphérie de rejoindre le centre en toute sécurité (voir photos). Je suis impressionné par la qualité de ces infrastructures, qui pourraient certainement servir de modèle pour d'autres villes. L'on trouve également des prospectus indiquant différents circuits de cyclo-tourisme à faire dans la région (distances, cartes, coupes pour connaitre le dénivelé, explications historiques). Pour un prochain voyage, on m'a recommandé la ville de Ferrara, connue pour ses infrastructures cyclistes.

Je continue en fin d'après-midi en direction du petit village de Montecchio. La famille anglo-italienne de Jennifer m'y accueille. Depuis des années, ils font partie d'une association qui aident les migrants à s'intégrer dans leur région. Je discute avec mon voisin de chambre arrivé du Sénégal. Il me parle de son parcours et de son emploi actuel à Montecchio.

Direction Urbino : des cyclistes du dimanche me dépassent à toute allure! J'escalade tranquillement quelques collines. Je découvre le riche patrimoine d'Urbino et je visite la maison où naquit Raphael. Direction Urbania puis Sant Angelo en Vado. Le paysage change avec le relief. La route devient sinueuse et j'aperçois au loin les Appenins (la Toscane se cache de l'autre coté). A Sant Angelo, je rencontre Andrea et Gabriela, de supers hotes! Andrea revient tout juste de Rome où il a travaille pour la production d'un film (équipé des effets spéciaux). Multilingue, il m'accueille avec un large sourire, des lunettes fumées et une chemise à fleurs. Il se distingue drôlement des habitants du village. Deux amis à lui, installés au Maroc, sont également de la partie. Andrea nous fait découvrir son quartier et nous rencontrons ses amis, voisins, cousins, avant de rendre visite à sa mère, dont l'appartement est rempli de tableaux. Très bonnes ''vibes'' chez ce couple!

Ca monte pour franchir les Appenins mais ma roue avant se dégonfle. Problème réglé ! La première petite rondelle de la valve (de type français) de ma nouvelle chambre à air était desserrée... Je sèche pendant la descente en direction de San Giustino, puis je visite Anghiari, site d'exception! J'assiste à la répétition d'un concert de musique classique prévu le soir même, sur une minuscule place ombragée de la vieille ville. Je m'enfonce un peu plus dans la Toscane et je trouve une ferme ou planter la tente près de Chiaveretto.

Je traverse des vignobles Chianti et je fais une pause à San Giovanni Valdarno, puis une autre 30 minutes plus tard à Figline e Incisa Valdarno, à cause de la chaleur : un panneau indique 45 degrés (au soleil). Ces petites villes ont toutes conservé un centre historique coloré et agréable a parcourir.  Je longe ensuite l'Arno jusqu'à Pontassieve. La route ne sera pas longue demain pour atteindre Florence. Je croise enfin des ''jeunes'' dans une patisserie, et je leur demande s'ils accepteraient de m'héberger. Giovanni, 21 ans, employé dans une pizzeria de Florence, m'invite à le suivre. Il m'accompagne à pied sur une distance d'environ 5 km pour rejoindre leur superbe maison de campagne en colocation, sur les hauteurs de Stentatoio. J'y rencontre Mohammed, tunisien installé ici depuis 28 ans; Massimo, local, fan de reggae et maitre d'une énorme chienne très sympa, Luna. Autour de la bâtisse : un jardin potager, des poules, des canards et des objets divers. Très bonne ambiance! Cela me rappelle la maison en colocation oùu j'habitais à Buenos Aires en 2012.

J'atteins Firenze où je rencontre mon hôte Leonardo. J'aperçois au loin l'imposante cathédrale de Santa Maria del Fiore puis je découvre avec émotion cette ville musée. Soudain, un énorme orage s'abat sur la ville. Les touristes rouges, brulés par le soleil, se mettent à courir pour chercher un refuge. Plus tard, j'observe le panorama depuis les marches de la piazzoleta Micheangelo (le Montmartre Florentin).

Le Pari Velo : pas mal de cyclistes en ville, malgré les routes pavées du centre historique. Les arceaux pour garer les vélos sont bondés. J'emprunte les quelques pistes cyclables en site propre de la ville. Le réseau d'infrastructures cyclistes n'est pas complet et il mériterait d'être amélioré (en prenant en compte le nombre de cyclistes et tous les utilisateurs potentiels!).

Dernier jour de repos à Florence, avant de rejoindre Pise puis de longer la côte jusqu'à la France (dernier passage de frontière prévue d'ci une semaine environ)!

A bientôt!

Great Bicipolitana network in Pesaro




Urbino, house of Raffaello


Urbino

Sant Antonio en Vado, Andrea and Gabi

Soon reaching Toscany

Chievaretto

On the way to Pontassieve











Anghiari


















jeudi 16 juillet 2015

Article Croatie




Dernières heures au Monténégro. Je longe la splendide baie de Kotor. Jambes lourdes après l’ascension de la forteresse. Un petit bac me permet de rejoindre Herzeg novi, dernière ville monténégrine sur mon parcours. La chaleur est pesante. Je décide d’emprunter la route côtière menant au minuscule poste frontière avec la Croatie. Je me trouve sur une petite péninsule, presque désertée, à cheval entre la Croatie et le Monténégro. Quelques villages endormis me font déjà penser à l’Italie.

J’arrive chez mon hôte Warmshowers du soir, Marko, un sacré personnage. Croate de 77 ans, il a fuit la Yougoslavie à 17 ans à bord d’un bateau volé pour l’Italie. Il soutenait Tito alors que ses parents étaient ultranationalistes. Il a ensuite émigré en France, puis a vécu 47 ans au Canada, où il a fait fortune, avant de tout perdre et de revenir en Croatie pour sa retraite. Il parle comme un teenager américain et est plein d’énergie malgré son âge. Il a plein d’anecdotes plus incroyables les unes que les autres, difficile de savoir s’il dit toujours vrai (il aurait rencontré Fidel Castro…) ! Il habite dans deux petites maisons préfabriquées, remplies d’objets de toute sorte, et il essaie de développer une « réserve naturelle » sur son terrain. Il souhaite réaménager une vieille ligne ferroviaire militaire pour attirer des touristes dans son village, Mikulici. Je dors dans un container qu’il a transformé en caravane. Le tuyau du jardin fait office de douche, il faut se baisser quand une voiture passe. Trois tchèques s’arrêtent devant sa maison, il les invite à camper plus haut dans son jardin. Belle rencontre. L’averse du matin nous rafraichit, puis je reprends la route vers Dubrovnik.

Route côtière qui monte et qui descend... Je croise quelques cyclotouristes. Dubrovnik est belle… de loin ! J’y passe deux heures avant de continuer vers le nord. ça dégouline de touristes, un vrai Disneyland de vieilles pierres, dommage. Cette ville mériterait une autre visite en hiver. Fatigue, je m’arrête pour la nuit dans un camping minimaliste à Orasac, le long de la côte. En bas, un petit port avec l’eau translucide de l’Adriatique et quelques touristes. En haut, un petit bourg tranquille. Les hommes du village sirotent leurs bières assis devant la petite épicerie, auprès d’un arbre multi-centenaire.

Je repère sur la carte une longue péninsule prolongée par une ile, Korcula. Je décide de m’y rendre au lieu de continuer plein nord sur la route principale. J’emprunterai un ferry pour rallier Split depuis Vela Luka. Je bifurque donc vers Ston (et sa muraille intacte, la plus grande après la muraille de Chine ? A vérifier !). Toujours chaud mais plus calme et plus agréable. J’escalade la péninsule, accompagné par le chant des cigales. Sur le plateau, de nombreux vignobles. Je redescends vers la mer et j’atteins Drace. Une vieille dame et son fils, professeur d’histoire, me laissent camper dans leur jardin. Je passe de bons moments avec cette famille croate. Quatre générations sont réunies. Ils parlent tous italiens. L’arrière grand-mère fait mine de chasser ses arrière petits-enfants avec une épuisette, pendant que le prof d’histoire me raconte des anecdotes sur la région en français. Je me promène sur le port et en rentrant, je trouve de la nourriture sur mon vélo ! Une pause bien méritée. J’en profite pour regarder la finale de Wimbledon au café du village.

Le Pari Vélo : le lendemain matin, 1ère crevaison du voyage ! Malgré la réparation, ça ne tourne pas rond. Ce n’est ni la jante, ni la chambre à air. Le pneu prend automatiquement une mauvaise position dans la jante. Il faut donc tirer le pneu à la main tous les 10 coups de pompe pour le remettre en place.

Un petit col et me voici à Orebic. Je prends un petit bateau pour Korcula (d’où viendrait la famille de Marco Polo). Très touristique mais beaucoup plus agréable que Dubrovnik. J’y passe quelques heures et je visite le port de plaisance. Giuseppe, propriétaire d’un beau deux mats, italien de 82 ans, viens s’asseoir à mes côtés. Nous discutons en français. Il vient chaque année à la voile en Croatie avec sa femme de 86 ans et deux équipiers.  Il m’indique un parc pour aller camper. Je prends cette direction mais l’endroit ne semble pas adéquat pour passer la nuit. Je tombe par hasard sur la caserne de pompiers. Un pompier sympa passe un coup de file à son chef, et hop, me voici hébergé dans la caserne pour la nuit. Un vrai lit (superposé) et un ordinateur à disposition.

L’ile de Korcula semble vide quand on quitte la cöte ! La dernière ascension me permet d’observer les iles de Mjet et de Lastovo au loin, qui semblent flotter sur l’Adriatique. Je traverse Blato et j’arrive à Vela Luka. Je cherche où planter la tente. Deux vieilles dames me laissent dormir dans leur champ de pommes de terre, fraichement labouré (sol assez mou et confortable). Elles m’offrent des fruits et légumes de leur jardin pour la route. Ferry à 6h du matin pour Split. Je découvre le centre de Split (UNESCO) et je retrouve deux cyclotouristes rencontrés auparavant en Albanie. Ils sont passés par la Bosnie, alors que j’ai opté pour la côte Adriatique.

Le Pari Vélo : quelques infrastructures vélo, principalement orientées « loisirs » (reliant les plages de la ville). Je repère des arceaux pour le stationnement des vélos au design intéressant (voir photos).

Le soir venu, je monte à bord du ferry de nuit pour Ancône. Le soleil se lève sur l’Italie. Je rencontre Friedrich, voyageur à vélo venu du Danemark, puis je passe la journée dans la città. Je pars à la recherche d’un couturier pour réparer une sacoche, puis d’une librairie internationale. C’est ainsi que je découvre la ville. Les voyageurs sont censés boire l’eau d’une grande fontaine afin de rentrer chez eux en toute sécurité. Je tombe sur de belles fresques de street-art. Sur le port, une mystérieuse bande rouge fraichement peinte ressemble à une piste-cyclable… (voir photos). Je trouve le magasin de la famille sino-italienne qui a su réparer mon équipement. Je prends la route direction Senigallia, plus au nord.

C’est la dernière étape du Pari Vélo qui commence, plus que 1780 km et 5 semaines avant d’arriver a Paris!

A bientôt !

Nicolas




Frontiere Montenegro - Croatie


Environs de Ston, Croatie


Drace, Croatie


Arriere petits-enfants de la dame qui me laisse camper dans son jardin


1ere crevaison apres 5 mois de voyage!



Nuit dans le champ de pomme de terre d'une grand-mere a Vela Luka, fruits du jardin en prime!


Split et en avant pour l'Italie!


Bike infrastructure in Split, interesting design for bike parking


Ferry from Split to Ancona


Ferry from Split to Ancona


1st minutes in Italy, with Friedrich cycling from Danemark


Ancona's harbour. Is this a bike lane or not ?


Ancona's street art (the bad...)


Ancona's street art (...the good!)