Le projet Pari Vélo

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vendredi 29 mai 2015

Photos côte est, 2/2 !

Catsurfing in Juara, Tioman
New friend
Juara bivouac
only saw the signs...
Dim Sum in Kota Tinggi
my last family in Malaysia, JB
the Causeway, JB to Singapore
Botanical gardens, SG



Nicolas

Photos côte est, 1/2 !

meeting with Bob from Singapore
abandoned resort, East coast
volley-ball, Pahang/Johore border
time to rest, Endau
night market
unbelievable uphill section, Tioman
Tioman island
Juara, Tioman
turtle eggs!



Nicolas

From Pekan to Singapore (Malaysia east coast) :



Déjà les derniers jours en Asie du sud-est.




Pekan : je découvre cette petite ville tranquille, néanmoins capitale du sultanat de Pahang. Plus d’activités que le long du fleuve Pahang ou au lac Chini, bien sur, mais le rythme est doux. De grandes portes a l’entrée de la ville avec le beau sultan et sa femme. Je découvre deux belles mosquées et je m’éloigne du centre en direction du terrain de polo, ou le prince Charles aurait joue ! Aux alentours, de belles maisons surélevées en bois, type Kampung (campagne), qui me rappellent une nouvelle fois la Nouvelle-Orléans. Le soir venu, l’équipe locale de foot fait match nul, face à des adversaires visiblement plus faibles. Une poule fait sa vie sur le terrain pendant la seconde période, sans que cela ne gêne les joueurs. J’entretiens Jackie Chan (nom donne a mon vélo pour ce paragraphe seulement), je mange un indien (non je ne suis pas anthropophage) et c’est reparti, un peu plus tôt que prévu.



La route est ennuyeuse : parallèle a la mer de Chine du sud, mais a 100m de la cote dans les terres. J’aperçois au loin un point noir et jaune qui s’avance lentement : c’est Bob, singapourien soixantenaire qui fait le tour de la Malaisie a velo, pour s’entrainer à la traversée du désert en Australie ! Il me donne quelques conseils pour l’arrivée à Singapour. Je goute à mon premier ABC, une sorte de jus/sirop avec plein d’ingrédients (http://en.wikipedia.org/wiki/Ais_kacang)! Le soir, je trouve un lieu idéal pour bivouaquer : une sorte de gite de vacances abandonne, tout près de la mer. La nuit venue, des faisceaux de lumière atteignent mon QG… Je sors le bout du nez pour voir ce qu’il se passe, ce sont les jeunes du village qui sont partis à la chasse aux crabes.



Toujours plein sud. Pause à Rompin pendant les heures chaudes. La cote est plus belle, mais la route s’écarte à nouveau de l’eau. L’après-midi, je quitte la route principale pour faire une petite pause. Le coin semble abandonne… 4 km plus loin, cache dans la foret, d’immenses bâtiments apparaissent… Encore un immense « resort » abandonne, pourtant assez récent ! J’explore les différents bâtiments, ou les habitants du coin se sont servis en fenêtre, en isolant etc ! C’est un peu un remake de mon arrivée au temple de Koh Ker (près d’Angkor), a  un millénaire près. Le soir, j’atteins Endau. Apres vérification, je pourrai bien y prendre le ferry pour l’ile de Tioman le lendemain. Je demande à des habitants si je peux planter la tente chez eux… sans succès. On m’emmène au terrain de sport communal ou les malais jouent au volley et les birmans (Myanmar) au foot. Le « chef » (semble-t-il) m’invite à installer la tente derrière la salle communale, impeccable ! Je fais un tour au marche nocturne et je retrouve certains produits que j’avais goute a Klang.


Un Nasi Lemak avale et départ pour Tioman pour prendre une pause bien méritée ! Je décide de rejoindre la cote est a vélo (une seule route sur l’ile, une seule plage a l’est). Je n’ai jamais autant sue de ma vie. Neuf km de traversée et les trois premiers km sont si pentus que je dois pousser le vélo sur la pointe des pieds tellement la pente est rude, pour ne pas déraper.  Je voulais de la montagne, me voila servi. Au sommet, je rencontre des employés qui entretiennent la route au rythme tranquille de 500 m par jour. La descente vers Juara est plus humaine. J’arrive dans un coin de paradis ou je vais lézarder pendant trois jours. Je campe seul sur la plage. Au petit matin, on s’affaire sur la plage. Ce sont les bénévoles du centre de protection des tortues qui viennent récolter des œufs fraichement pondus ! Certains arbres au bord de l’eau sont remplis de chauve-souris. Le lendemain, j’entends des bruits étranges, répétitifs, provenant de la mer. Je tourne la tête et je vois un banc de poisson entier qui saute de l’eau tous les 50 mètres, en longeant la plage. On trouve également quelques humains, avec qui je sympathise, dans l’auberge d’à cote : Tim, Saa, Astra, Adrian, Leo… (parties de dés endiablées).



Je repars bien repose de ce petit nid. Retour sur la cote direction Mersing. Dernière grosse journée a vélo jusqu’a Kota Tinggi. La route devient de plus en plus large, de plus en plus fréquentée. Je freine a la vue d’un serpent, vivant, car un camion arrive derrière moi et je ne souhaite pas écraser (ou m’approcher) de la bête ! Hop, je suis hébergé par Kian Nie, jeune médecin qui a atterri malgré lui dans cette petite ville, très calme. Il me fait découvrir différentes spécialités au marché local.



La chaine de cadeau : Kian Nie m’offre un splendide Pins Malaysia que j’arbore fièrement sur mon vélo, jusqu'à quand … ? Singapour peut-être !



J’enchaine ensuite avec un court trajet vers la dernière ville de Malaisie, Johor Baru. La route devient autoroute. Je rencontre la belle-sœur de Maggie (qui m’avait hébergé à Kemayan) et sa famille, très sympa ! Je joue avec les petits et les parents m’aident sur le plan logistique. Nous allons repérer un bout de la route que je dois emprunter le lendemain. Je réalise que c’est trop dangereux : 3 voies et aucun espace pour circuler à vélo. Johor Baru est une ville a "l'americaine", une sorte de banlieue qui s'etend de plus en plus loin avec des quartiers fermes (gated-communities) et un transport en commun inexistant.



Heureusement, Jason, le père, travaille à Singapour. Mon vélo rentre tout juste dans sa petite voiture pour  effectuer les 20 km restants jusqu'à la Causeway (le pont / frontière qui sépare la Malaisie de Singapour). Jason gare sa voiture cote Malaisie. Je remonte le vélo et je me dirige en direction du 1er poste frontière. Je traverse le pont en empruntant la file des voitures (embouteillée) car la file « moto » est bien plus dangereuse. Le soleil se lève. Cote Singapour, les files d’attente sont déjà immenses pour tous les véhicules. Je les remonte à vélo, innocemment / illégalement. Le douanier de Singapour s’adresse a moi : « Jean ? », prononcé comme les jeans Levi’s (mon deuxième prénom). Je réponds par mon nom complet. Il me dit d’attendre que son collègue vienne me chercher (a vélo !), car j’ai emprunté la file voitures (ah bon ?!)… Je me retrouve dans le bureau des douaniers (climatise) et 15 minutes plus tard, j’ai mon tampon d’entrée. Je dois encore passer les customs, file « rien à déclarer ». On me demande « ou sont vos habits ? ».  Je réponds « dans mes sacoches », pardi ! Je trouve une route secondaire pour découvrir le cœur (vert) de Singapour. Je fais une première pause à la Bukit Timah Nature Reserve, puis une seconde au très propret jardin botanique. J’ai maintenant atteint le centre et je retrouve mon Warmshowerer Mark ce soir (Couchsurfing pour les cyclo-aventuriers).



Le Pari Velo : j’ai pris rendez-vous avec Francis Chu, investi dans la promotion du vélo à Singapour (LovecyclingSG). Je le rencontre demain matin et je pense que j’ai beaucoup à apprendre de lui. Il fait partie des prétendants pour remporter le prix suivant : High-profile leaders in the running for CED’s Leadership Award 2015, de la part de The Cycling Embassy Of Denmark, au même titre que Christophe Najdovski pour Paris (http://www.cycling-embassy.dk/2015/05/26/high-profile-leaders-in-the-running-for-ceds-leadership-award-2015/).



Dans quelques jours, je vais découvrir New Delhi et la région d’Agra (alors que l’Inde subit une très forte vague de chaleur), puis je me rendrai à Istambul pour amorcer les 3000derniers km et mon retour en l’Europe occidentale.



A bientôt pour de nouvelles aventures !


Nicolas

mercredi 27 mai 2015

Soon reaching Singapore

https://instagram.com/p/3MCm9pLb5K/ Last days before reaching Singapore, am I going to see one? 🙈

Nicolas

mardi 19 mai 2015

Malaysie centrale - photos!



Mosquée avec influences hindoues à Chinatown, Melaka
Ancienne église portugaise, Melaka
Quartier Chitty, Melaka
Village avant Gemencheh
Lele, William, my bike and me in Kemayan
Great warmshower meeting in Chenor, Pahang
Fleuve Pahang
Pahang
Jungle autour du lac Chini
Session construction au lac Chini

Photos: MELAKA to PEKAN

Nicolas


Malaysia: west coast to east coast

Traversee de la peninsule, de Malacca (Melaka) a Pekan, Pahang (13 au 19 mai 2015).


- Melaka :

La Chaine de cadeau: j'offre a mon hote Howard (Warmshowers) le T-shirt (neuf et propre) que m'avait offert Jeff a Port Dickson! Howard nous fait decouvrir son incroyable collection de vieux velos... chinois, anglais, chopper americains.

Le Pari Velo: notre hote nous met en contact avec des riders de Melaka. Nous participons donc a la night ride, balade (ou plutot course!) a velo de nuit dans la ville. Pas de revendications pro-velo ni d'activistes velos, il s'agit simplement d'une activite physique pour les participants. 120 cyclistes dont un grand nombre avec des velos pliants! Les 4 groupes se retrouvent a 2 check-points puis se separent a nouveau. Rapide mais sympa de decouvrir la ville et ses alentours! Melaka est la premiere ville ou je remarque la presence d'infrastructures velo en Malaysie. Peut-etre est-ce lie a la presence des Trishaws, beaux velos-side car decores et equipes de sound-systems qui promenent les touristes. Parmi les cyclistes de la balade nocturne, je n'ai pas rencontre de personnes engagees dans la promotion du velo, contrairement a Kuala Lumpur.

A Melaka, je me sens comme "a la maison". Nous discutons de nos voyages avec la famille francaise a velo (Nathalie, Jean-Marie, Yann, Zoe), Howard et la receptionniste Amelie, qui va se mettre au velo! Nous venons d'apprendre que Howard va se marier vendredi prochain! Nous campons sur le toit de son immeuble, bien amenage. Des voyageurs viennent y mediter et y faire du yoga tot le matin. Nous decouvrons la ville, son quartier chinois, son marche nocturne (Jonker street), son passe colonial (bien que tout l'heritage portugais ait ete detruit par les anglais). Les hollandais ont laisse plus de batiments coloniaux dans la ville. Cote a cote, les plus vieux temples hindouistes, bouddhistes et les plus vieilles mosquees du pays. Enfin, je visite le quartier de Kampung Chitty, peuple indo-malay installe ici des le XIVe siecle, avant les premiers marchands chinois. Petit quartier calme et vert qui me rappelle la Nouvelle Orleans. Un immense immeuble est en contrcution a quelques dizaines de metres du coeur du quartier... Tout comme dans le quartier de Jarred (Kampung Baru) a Kuala Lumpur.


- Depart vers l'interieur des terres, Melaka-Bahau:

Enfin, je me decide a reprendre la route, vers l'est. 2 heures plus tard, fini les moteurs: du vert. J'entends les oiseaux chanter. Premiere pause dans un village peuple d'indiens-malaysiens, sympas! Peu de voitures. Je m'autorise quelque chose que je ne fais jamais : rouler en ecoutant de la musique. Sentiment de liberte, je plane et j'avance vite. Ou dormir ? Pas possible dans l'enceinte de la station de police de Jelei, en revanche un accueil chaleureux a l'office des forets de Bahau (le chef est un fan de VTT)... Oh, un cinema! Je vais assister a ma premiere (et derniere?) seance de cine local. Je choisi le film en Bahasa, tourne en partie a Melaka, racontant l'histoire d'un prof qui tombe amoureux de son eleve... C'est interessant de voir comment un peuple se met lui-meme en scene dans un film :)

- Bahau-Kemayan:

Petit dej sympa avec les employes de l'office des forets. Route passante, chaleur... avant d'atteindre Kemayan. Je rencontre Maggie, mon hote du soir, avec ses petits Lele et William, tres curieux. Nous nous rendons a la ferme familiale en scooter (le petit Lele monte devant moi). Cette famille chinoise-malay me fait decouvrir leur ferme de poussins (activite principale). Le pere me montre egalement comment recolter les fruits des palmiers, avec un grande perche coupante: la "grappe" de 50kg tombe. La recolte s'effectue tous les 15 jours. Les semi-remorques deposent la marchandise a l'usine qui vendra ensuite l'huile de palme. Cette monoculture, nefaste pour l'environnememt, recouvre une grande partie de la Malaysie et appauvrit les sols. La grande majorite des travailleurs vient de l'Indonesie voisine. Sur le chemin du retour, la famille me montre un cacaotier, un champ de bananiers (recolte quotidienne) et les arbres a caoutchouc (autres productions importantes). Les grands-parents sont arrives a pied du sud de la Chine lors de la seconde guerre mondiale. La communaute chinoise locale est restee cachee dans la foret, puis plus tard, les habitants ont pu construire un village (kampung baru = nouveau village) et obtenir des terres. En visitant le temple chinois, je vois un indien qui participe a une ceremonie. Maggie m'explique qu'il etait orphelin et a grandi avec une famille chinoise. Nous allons diner "Malay". Je prends un Nasi Lama et je goute aux Sates. Nous allons a l'ecole ou j'assiste a un entrainement de badminton, sport tres populaire! Lele et William font chacun un dessin de mon velo :)


- Kemayan-fleuve Pahang-Chenor:

Au reveil, les petits me font decouvrir leurs coins preferes de Kemayan a velo. Une soupe chinoise avalee, encore un bout de grande route et j'atteins le fleuve Pahang (le plus long de Malaysie) que je vais suivre quelques jours. Des iguanes sur la route (vivants cette fois-ci) et des bandes de singes qui s'agitent lors de mon passage. A Kertau, je dejeune en compagnie d'indonesiens et d'une cambodgienne tous installes ici. Ou dormir ? Je demande a planter la tente dans l'enceinte d'une ecole, c'est non. Plus loin, une mosquee, Nasroum accepte ma demande. Je campe donc a cote de la belle mosquee bleue, au bord du Pahang, en face de Chenor. Le soir venu, je traverse le pont (construit en 2006) en quete de nourriture. J'arrive a velo au centre de Chenor et j'entends: "Are you from Warmshowers?". Il s'agit de Tengku, que j'avais contacte quelques jours plus tot (sans reponse). J'avais oublie qu'il habitait ce village. Ce passione de velo me presente a ses amis et nous passons une soiree tres agreable. Il me parle de l'histoire du village, de la terrible inondation qui a emporte tous ses biens fin 2014. Il me montre le radeau accorche en bas de la plate-forme qui domine le fleuve. Alors qu'il m'explique que des etudiants ont descendu le fleuve sur cette embarcation, le radeau commence a bouger et a partir avec le courant! Tengku court attraper la corde, je l'aide, la corde fait un accoup et il est propulse en avant. Il tombe quelques marches plus bas au bord du rivage. Apres avoir enroule la corde autour du poteau de la plate-forme, le radeau est bien ammare. Plus tard, un mille-patte / centipede venimeux s'approche de la table. Un voisin l'ecrase, sans pitie. Il est temps de rejoindre l'autre rive (plus paisible?), ou j'ai installe le bivouac.


- Chenor-Tasik Chini (lac Chini):

Reveil a 5h avec l'appel a la priere, le muezzin a une voix grave et assez douce. Aux aurores, brouillard mysterieux le long du fleuve. Un enerome python (mort) sur la route. Je dicsute avec un pecheur qui en avait assez de la capitale et qui est revenu dans son village d'origine. Route vallonnee et agreable en direction de Tasik Chini, le lac Chini. Zone reculee et tres tranquille, peuplee des Orang Asli, descendants des aborigenes de Malaysie. Le lendemain, j'y retrouve la famille francaise qui avait pris un autre chemin jusqu'a cette region, ainsi que leurs
amis rencontres plus tot en Inde. Les enfants sont enthousiates. Nous partons a la recherche d'un coin pour etablir le campement. Le ponton semble parfait, spacieux, abrite. Nous faisons une balade dans la jungle avec Jean-Marie. Peu d'animaux a cette heure-ci mais on entend des cris, des sifflements, des chants d'oiseaux et on remarque des racines circulaires impressionnantes.


- Chini-Pekan (cote est de la Malaysie):

Je quitte ce trou de verdure et mes amis voyageurs. Je retrouve le fleuve Pahang et j'atteins assez vite Pekan. Un seul hebergement, assez cher car il s'agit d'une rest-house coloniale en bois construite par les anglais. Au moment de partir et chercher ou planter la tente, je me penche sur le comptoir et j'apercois une categorie, "Dormitori" (dortoirs), qui ne figurait pas sur la liste des chambres disponibles. Et voila, un vrai lit et de quoi nettoyer toutes mes affaires, a petit prix. Je vais passer une journee a Pekan, puis longer la fameuse cote est, plein sud, avant de rejoindre Singapour.


N'hesitez pas si vous avez des questions ou des commentaires!

A bientot,

Nicolas


Kuala Lumpur by night with local cyclists


Jarred showing me the place where Kampung Baru market used to be (KL)...


Jarred in his neighborhood, Kampung Baru


Kampung Baru, KL


Night market in Klang, sweet rice packed in bamboo sticks


Lighthouse near Port Dickson (originally built by the Portuguese)


Along Malacca straight, storm approaching


Trishaws bikes in Melaka


Share the road, Melaka folding-bikers


night ride in Melaka


Visiting Kemayan and its surroundings with Lele


The secret of palm oil trees


Great CS family from Kemayan :)


Along Pahang river


Camping besides the mosk, near Chenor


Playing music with local Orang Asli woman, Tasik Chini


Bivouac with the french family and friends, Tasik Chini


Tasik Chini




lundi 11 mai 2015

Kuala Lumpur - Malacca (photos 2/2)



Cycling with Lee to her grand parents' place, near Port Dickson



Cycling with Lee



Karaoke night with nice Malay folks, Kuala Linggi



Kuala Linggi



Traditional Malay house, Kuala Linggi



"BASIKAL" lanes, in Melaka !



Meeting a French cycling family and Howard, Melaka



The famous Trishaws of Melaka, want a ride ?

Nicolas